corps refuse de perdre du poids

Perdre du poids peut s’avérer une tâche difficile et frustrante. De nombreux facteurs peuvent être en jeu, rendant cette bataille plus ou moins ardue pour chacun d’entre nous. Nassima LEZZAR, coach minceur à Nice, explore aujourd’hui les raisons psychologiques et émotionnelles qui empêchent souvent notre corps de se débarrasser des kilos superflus.

Le cerveau : véritable frein à la perte de poids durable

Les émotions négatives et leur impact sur le poids

Notre cerveau a un impact profond sur nos comportements alimentaires. Lorsque nous ressentons des émotions négatives telles que la tristesse, l’anxiété ou encore la colère, nous avons tendance à chercher refuge dans la nourriture. Cette recherche de réconfort par l’alimentation est souvent appelée “alimentation émotionnelle”. La consommation excessive d’aliments riches en calories lors de ces moments d’émotions fortes empêche efficacement toute perte de poids. Ne pas gérer correctement ces émotions nuit ainsi directement à notre métabolisme.

La mauvaise gestion du stress et ses effets

Le stress est un autre facteur majeur influant sur notre capacité à perdre du poids. Lorsqu’une personne subit un état de stress chronique, le niveau de cortisol (l’hormone du stress) augmente, ce qui peut favoriser le stockage de graisses, surtout au niveau abdominal. Un niveau élevé de cortisol incite également à consommer davantage d’aliments sucrés ou gras. La frustration liée au stress, quant à elle, mène souvent à une alimentation désordonnée, sabotant ainsi tout programme de sport ou plan diététique conçu pour réduire le poids.

Les habitudes alimentaires émotionnelles

Alimentation liée à l’environnement familial

L’influence de l’environnement familial sur nos habitudes alimentaires ne doit pas être sous-estimée. On apprend très jeune à associer certains aliments à des moments de confort ou de plaisir grâce aux modèles que représentent les membres de notre famille. Ainsi, si un parent utilise la nourriture comme une forme de récompense pour apaiser le stress ou les émotions, il est probable qu’un enfant adopte cette même habitude. En grandissant, cela devient une seconde nature qui perturbe sérieusement les efforts de perte de poids, malgré une activité physique régulière.

Recherche de réconfort alimentaire

Lorsque nous utilisons la nourriture pour trouver du réconfort face à des situations difficiles ou inconfortables, notre corps développe une sorte de dépendance psychologique. Par exemple, beaucoup se tournent vers des aliments riches en glucides ou en graisses lorsqu’ils sont tristes ou angoissés. Ce type de comportement alimentaire gaine provisoirement le sentiment de mieux-être mais entraîne rapidement une prise de poids. Cela peut contrarier tous les bénéfices potentiels issus des séances de sport, car le surplus calorique annule les calories brûlées par l’activité physique.

Le refus inconscient de maigrir

Exigence et sévérité envers son propre corps

Il existe également des mécanismes psychologiques profondément enracinés pouvant influencer fortement notre aptitude à perdre du poids. Une personne exigeante et sévère concernant son apparence physique pourrait inconsciemment maintenir un poids supérieur malgré tous leurs efforts pour mincir. La frustration accumulée contre cet “échec” apparent peut mener à un cercle vicieux où chaque écart alimentaire est perçu comme une faute gravissime, accentuant davantage le stress.

Frein psychologique invisible

Une autre dimension psychologique cachée peut concerner la leptine, aussi nommée hormone de la satiété. Chez certaines personnes, le signal de satiété produit naturellement par cette hormone n’a plus d’effet efficace sur le cerveau, provoquant alors une sensation constante de faim ou de besoin de manger. Ce malfonctionnement peut limiter considérablement les efforts faits pour contrôler les portions ou choisir des aliments plus appropriés dans un régime minceur. Quand le cerveau semble s’opposer biologiquement et psychologiquement à la perte de poids, l’obstacle devient doublement complexe à surmonter.

La clinique du Bien être
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